Archive | juin 2016

Saint Pierre est le premier des douze apôtres. Il fut également le premier pape. On l’honore le 29 juin.

Origine

Le prénom Pierre est un dérivé du prénom latin Petrus.

Quelle est la signification du prénom Pierre ?

Le prénom Pierre est un dérivé de petros qui signifie « rocher ».

Caractère des Pierre

Même si cela ne lui plaît pas trop, Pierre prend naturellement la tête du groupe. Passionné, Pierre s’investit corps et âme dans tout ce qu’il fait. C’est un homme fort et ambitieux qui va toujours au bout des choses. Pierre est très rassurant et attentionné, il prend soin des gens qui l’entourent. Malgré son apparence d’homme solide, il est très sensible et a besoin de savoir que l’on tient à lui.

Pierre en bref

Signe astrologique : lion
Couleur : jaune
Numéro chance : 8
Pierre précieuse : diamant
Métal : or
Quand Saint-Pierre laisse de la pluie à Saint-Martial,
Saint-Martial donne des essaims autant qu’il en faut

 

Neurones neufs à l’âge adulte

 

Cellules souches. Notre stock de neurones n’est pas constitué une fois pour toutes à la naissance ! De nouveaux neurones apparaissent constamment dans notre cerveau.

Tout commence par le nez. Chacun sait que la mémoire des odeurs est très particulière : un parfum, une senteur quelconque que nous n’avons pas respirés depuis l’enfance peuvent soudain nous frapper intensément, faire revenir des pans entiers de souvenirs perdus. Comment se maintient ce souvenir des odeurs ? Quelles sont les particularités des mécanismes neuronaux de l’odorat ? Voilà ce que le chercheur et son équipe ont voulu explorer : « […] Nous avons découvert que cette qualité de la mémoire olfactive était due à l’arrivée en permanence de nouveaux neurones vers le cortex olfactif », nous explique Pierre-Marie Lledo.

2003 : le chercheur et son équipe parviennent à démontrer que des cellules souches de type gliale sont produites au cœur du cerveau adulte. […] Elles se dirigent vers le bulbe olfactif et se révèlent capables de fabriquer de véritables neurones, eux-mêmes capables d’intégrer des réseaux cellulaires existants et d’y établir de nouvelles connexions.
Cette découverte de cellules souches dans le cerveau adulte signe la fin d’un dogme jusque-là bien installé. En mettant en lumière le phénomène de la neurogénèse, on comprend que le cerveau adulte a la possibilité de s’adapter aux changements qui surviennent au cours de la vie.
2004 : il apparaît que les neurones neufs ne vont pas n’importe où, mais sont « pilotés » […] par une molécule spéciale. L’équipe de Pierre-Marie Lledo, avec l’équipe allemande du professeur Schachner de l’université de Hambourg, identifie une clé sécrétée par le bulbe olfactif, la tenascine, chargée d’attirer et de guider ces neurones nouveau-nés de leur zone germinative vers le bulbe olfactif où ils se transforment définitivement en véritables neurones.

Notre cerveau est émotionnel et autonome

 

 

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Sentir, penser, agir… Tout cela ne consomme que 1 % de notre énergie cérébrale, c’est la partie consciente. Le reste est utilisé par le nonconscient.

Les 6 moteurs de croissance dendritique les plus importants sont : le désir, l’affection, l’interrogation, la réflexion, l’action, l’effort volontaire. Ce qui détruit les neurones, là aussi, dans le désordre : le vieillissement, le stress, la pollution, certaines maladies, et surtout la passivité. Apprendre, aimer, agir méditer rend vigoureux nos neurones et nos synapses.

Notre cerveau fonctionne toujours à flux tendu, est toujours à 100% de ses capacités, nuit et jour. Mais seulement 1 % de cette activité est cognitive, c’est-à-dire accessible à la conscience, ce qui nous sert à penser, parler, inventer, décider ou bouger. Les 99 % constituent « le fonctionnement cortical par défaut ».

Les 3 principaux créateurs de réseaux neuronaux sont l’imitation, l’émotion et la répétition. Ces 3 facteurs constituent la trame de notre vie affective et relationnelle, car notre cerveau est éminemment social. Le bonheur s’engramme, l’avantage des émotions c’est qu’on peut apprendre à les canaliser, les apprivoiser nous dit Christophe ANDRE. Les émotions se trouvent au centre de la plasticité neuronale.

Ainsi commencer à apprendre à ce patient anxieux à respirer d’une certaine façon, à marcher 30 mn par jour, à élargir son champ de conscience est plus efficace rapidement que de parler en détails de sa souffrance. L’approche neurocognitiviste permet de procurer aux patients le coup de pouce qui va leur permettre de réamorcer leurs capacités d’autorééquilibrage et d’autoréparation.

Ainsi, la psychologie positive nous incite à savourer pleinement les bons moments, cela les mémorise plus puissamment, et aide à augmenter nos capacités ressources positives, à nous donner un influx de vitalité positive quand le conteste devient plus difficile.

Il y a un grand retour des émotions dans le champ de la psychologie positive scientifique. Nos réseaux neuronaux sont génétiquement bâtis pour nous faire ressentie la peur, la colère, la joie et la tristesse. Ces dispositions sont ensuite modulées par les différences individuelles, familiales, sociales, culturelles etc… Généralement, nous avons grand mal à réguler nos flux émotionnels, nous basculons en « pilote automatique » dès qu’ils deviennent trop intenses, et nous ne contrôlons plus rien. Ces émotions sont aussi naturelles que notre respiration, mais nos expériences passées ont partiellement distordu notre façon de les ressentir et les vivre.

Avec la méditation en pleine conscience, si quelque chose me fait souffrir, plus je réussis à l’accueillir dans un état de conscience élargie, plus cette souffrance diminue. Plus je me focalise sur elle, plus elle devient importante. Une fois de plus, nous retombons sur la notion de neuroplasticité, car cela s’apprend grâce à une pratique régulière, qui va impliquer le corps en entier, mais aussi va restructurer progressivement les voies neuronales. Le plus dur : décider de s’y mettre !