Archive | août 2022

Contrairement à ce que disent les Media, la plus grande maltraitance n’est pas physique mais liée à une carence affective. Celle-ci fait des ravages. L’enfant n’est pas mal traité, ni agressé. Il est juste seul… Ce qui amène à parler du cerveau neurosocial. En effet, mon cerveau fonctionne en « wifi ». Si je m’entends bien avec une personne, les mêmes zones vont s’allumer dans nos 2 cerveaux, et idem si nous nous haïssons ! Pour qu’un cerveau, même sain, fonctionne, il lui faut au moins un autre cerveau pour se développer.

Chez les humains, il y a en gros 4 périodes sensibles :

La première : bouillonnement synaptique des premières années, avec l’intégration du langage. Tout enfant apprend sa langue maternelle en 10 mois : 3.000 mots, la grammaire, l’accent. Incroyablement intense.

La seconde va de la naissance à la mort, chaque fois que l’on connaît des émotions très fortes, agréables ou négatives. L’hyper-émotion suscite une hyper mémoire.

La troisième, dérivée de la deuxième, ne se renouvelle quasiment pas : le premier grand amour, émotion forte s’il en est ! On est totalement imprégné de ce sentiment, et les pistes neuronales correspondantes se gravent de façon profonde et indélébile.

La quatrième période sensible couvre toute l’adolescence, avec ses multiples découvertes, ses bonheurs et ses contrariétés, où l’on assiste à un élagage synaptique, un vrai « resserrage de boulons »

La solitude est partout. L’individu est toujours seul. Ce qu’on a à faire, c’est de la rechercher à l’intérieur et non à l’extérieur de nous-mêmes. Paul Brunton

La solitude est dans le mental. Une personne peut être complètement prise par le monde et cependant maintenir une parfaite sérénité mentale, on peut dire d’elle qu’elle est en solitude. Une autre pourra demeurer dans un lieu retiré, dans une forêt, et cependant être encore incapable de contrôler ses pensées, on ne peut pas dire d’elle qu’elle est en solitude. Ceux qui sont attachés aux désirs sont incapable d’atteindre la solitude où qu’ils soient, tandis que ceux qui sont détachés sont toujours en solitude, même s’ils sont engagés dans un travail. Quand un travail est accompli avec attachement c’est une entrave. La solitude n’est pas trouvée (que) dans les lieux retirés, elle peut aussi l’être dans l’effervescence du monde. Paul Brunton