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DONNE TES SEIZE ANS Charles Aznavour


Viens, donne tes seize ans
Au bonheur qui prend forme
Pour que ton corps d'enfant
Peu à peu se transforme

Viens, n'hésite pas
Mets ta main dans ma main
Simplement, et donne tes seize ans

Viens, donne tes seize ans
Aux amours éternelles
C'est le plus beau printemps
De la vie qui t'appelle

Viens, au creux de moi
Mets ta joue sur ma joue
Tendrement, et donne tes seize ans

Un jour, lorsque la vie aura fané nos jours
Un jour, nous penserons qu'il fut bien court
Le printemps des amours

Viens, donne tes seize ans
À ta fureur de vivre
Le chemin des Amants
Est le seul qu'il faut suivre

Viens, donne ton cœur
Mon amour à l'amour
Qui attend, pour prendre tes seize ans

Donne tes seize ans
Donne tes seize ans

J’EN DÉDUIS QUE JE T’AIME Charles Aznavour



Par la peur de te perdre et de ne plus te voir
Par ce monde insensé qui grouille dans ma tête
Par ces nuits sans sommeil où la folie me guette
Quand le doute m'effleure et tend mon cœur de noir
J'en déduis que je t'aime
J'en déduis que je t'aime

Par le temps que je prends pour ne penser qu'à toi
Par mes rêves de jour où tu règnes en idole
Par ton corps désiré de mon corps qui s'affole
Et l'angoisse à l'idée que tu te joues de moi
J'en déduis que je t'aime
J'en déduis que je t'aime
Par le froid qui m'étreint lorsque je t'aperçois
Par mon souffle coupé, par mon sang qui se glace
Par la désolation qui réduit mon espace
Et le mal que souvent tu me fais malgré toi

Par la contradiction de ma tête et mon cœur
Par mes vingt ans perdus qu'en toi je réalise
Par tes regards lointains qui parfois me suffisent
Et me font espérer en quelques jours meilleurs
J'en déduis que je t'aime
J'en déduis que je t'aime

Par l'idée que la fin pourrait être un début
Par mes joies éventrées par ton indifférence
Par tous les mots d'amour qui restent en souffrance
Puisque de te les dire est pour moi défendu
J'en déduis que je t'aime
J'en déduis mon amour.