Archive | janvier 2021

Tant que tu n’as pas trouvé la paix en toi, ne la cherche pas ailleurs. La Rochefoucauld

Je n’ai besoin de rien……Que de la nature
Le soleil pour me réchauffer
La pluie pour me désaltérer
L’herbe pour la fouler
Les oiseaux pour les entendre chanter
Les arbres pour leurs présences fortifiées
Je n’ai besoin de rien……Que cet esprit de liberté
Au rythme de ma foulée
Mes sens sont activés
Mon corps est harmonisé
Mes pensées sont reliées
Je n’ai besoin de rien……Que la mer
Entendre le bruit de ses vagues
Sentir son odeur iodé
Admirer ses belles couleurs
Tenir compte de ses marées
Je n’ai besoin de rien…..


Victoire Kephale

Le cuivre prévient in vitro l’infection des cellules par le SARS-Cov2. Clara Delpas 18 janvier 2021

Coronavirus

Avec le zinc et la vitamine D, le cuivre pourrait bien s’ajouter à l’armada préventive et curative contre le SARS-Cov-2. C’est ce que suggère le préprint d’une étude française, mise en ligne le 13 décembre dernier sur biorxiv.org. Menée au CHU de Saint-Étienne sous l’égide du Dr Paul Verhoeven en collaboration avec l’Université Jean Monnet, l’étude a consisté à suivre l’évolution in vitro de cellules traitées ou non par le gluconate de cuivre avant d’être infectées par le virus SARS-Cov-2.

Les cellules traitées ont été placées pendant 18 heures dans une solution de gluconate de cuivre, puis infectées, et maintenues encore 48 heures dans la solution. Elles ont été ensuite observées au microscope et leur nombre a été comparé à celui des cellules non traitées avant d’être infectées. Résultat : les cellules traitées étaient plus de 70 % moins nombreuses à être infectées que les cellules non traitées.

La société EA Pharma (laboratoire des granions), qui a soutenu cette étude, commercialise des gélules de bisglycinate de cuivre et le conseille, tant en prévention (cure d’un mois) qu’en traitement (une semaine minimum) de la Covid-19, en complément du zinc, dont la prise peut entraîner des déficits en cuivre… Rappelons toutefois que l’étude certes spectaculaire n’a pas encore été publiée et qu’aucune recherche n’a encore été menée chez l’homme quant à l’efficacité du cuivre tant dans la prévention que dans le traitement de l’infection par le SARS-Cov2.

Nous retrouvons le cuivre dans ces familles d’aliments :

  • Abats : foie de veau (20,1 mg), foie d’agneau (8,45 mg), foie de génisse (3,46 mg)…
  • Condiments, sauces et herbes : levure alimentaire (5,3 mg), en poudre »> meloukhia (feuilles de corètes séchées) en poudre (1,6 mg), poivre noir moulu (1,13 mg)…
  • Boissons : boisson au cacao non sucrée (soluble reconstituée) (2,71 mg), poudre de cacao sucrée pour boisson, enrichie (1,1 mg)…
  • Céréales complètes : pain de mie multicéréales (2,6 mg)…
  • Graines et fruits oléagineux : noix de cajou grillée et salée (2 mg), noix du Brésil (1,75 mg), graines de sésame (1,58 mg), noisettes (1,57 mg), graines de tournesol (1,5 mg), noix de pécan (1,19 mg)…
  • Fruits de mer : bigorneau (1,7 mg), crabe (ou tourteau) (1,51 mg), huîtres creuses crues (1,46 mg), bulot (ou buccin) (1,32 mg), homard (1,31 mg)…
  • Chocolat noir : chocolat noir extra dégustation en tablette (à 70% cacao minimum) (1,4 mg)…
  • Légumes et fruits : champignons de Paris crus (0,54 mg), avocat (0,53 mg), raisin sec (0,438 mg), pruneau (0,424 mg), mâche (0,4 mg), noix de coco fraîche (0,378 mg), carotte cuite (0,369 mg), abricot séché (0,306 mg), figue séchée (0,265 mg)…

Il faut suivre sa première intuition, elle s’avère souvent être la bonne. Publilius Syrus

L’intuition est l’intelligence qui a commis un excès de vitesse. Henry Bernstein

C’est avec la logique que nous pouvons et avec l’intuition que nous trouvons. Henri Poincaré

Soyez rationnel : écoutez votre intuition ! Le 12/01/2021 par Victoria Pellé-Reimers

« L’intuition est la plus haute forme d’intelligence » : c’est le chercheur et directeur de l’institut Max-Planck, à Berlin, Gerd Gigenretzer, qui l’affirme. Notre espèce n’aurait pas survécu sans intuition, qui est probablement l’une des ressources clés de l’humanité en période de chaos.

Un puissant levier de performance

Depuis près de trente ans, les neurosciences se penchent sur cette faculté étonnante et multiple, et les découvertes récentes permettent de mettre en évidence les mécanismes de l’intuition et sa surprenante pertinence. Le professeur en neurosciences António Damásio a montré, par exemple, qu’il est impossible, biologiquement, de prendre une décision complexe sans se référer à notre ressenti. Une zone de notre cerveau, située derrière nos yeux, relie nos cortex supérieurs, siège de notre raisonnement, aux zones impliquant nos ressentis et nos émotions. C’est cette connexion qui permet la prise de décision complexe. Cette opération cognitive est très largement inconsciente. Ces travaux montrent à quel point notre pensée est corrélée à notre corps et à nos ressentis, par le biais notamment de nos intuitions.

– L’intuition contextuelle. Elle accélère les décisions qui apparaissent comme évidentes, ce qui permet de passer à l’action sans trop hésiter. Elle est très présente chez les entrepreneurs et dans les professions où il est nécessaire de prendre des décisions rapidement et avec assurance.

– L’intuition relationnelle. Elle facilite le discernement dans les relations, notamment dans la gestion des équipes, la communication interpersonnelle, et dans les recrutements tout particulièrement. Elle est une des clés d’un management réussi.

– L’intuition visionnaire. C’est cette capacité particulière à sentir les tendances, à voir venir une menace ou une opportunité, avec un temps d’avance.

« L’intuition est souvent vue comme le fait d’atteindre des solutions de manière directe, sans l’intervention d’un raisonnement logique et analytique », confirme Janet Metcalf, responsable du Laboratoire métacognition et mémoire à l’université Columbia (New York, États-Unis).

Tour de taille, tension, maladie cardiaque : les heures auxquelles vous ne devriez pas manger…

Une récente étude scientifique menée par Nour Makarem, chercheur associé au Columbia University Irving Medical Center à New York, vient de démontrer l’impact des horaires des repas sur la santé cardiaque, mais aussi sur votre tour de taille et la glycémie.

Selon les travaux des scientifiques, non seulement certains horaires de repas peuvent affecter votre santé, mais particulièrement les changements d’horaires. Concrètement, prendre des repas à des heures irrégulières pourrait davantage nuire à notre santé que le nombre de calories ingérées.

« Il s’agit également de la régularité quotidienne et de la régularité week-end/semaine de notre alimentation », a déclaré Nour Makarem.

Or, les variations des habitudes alimentaires entre les jours de la semaine et les week-ends, seraient liées à une hausse de la pression artérielle et de l’IMC (indice de masse corporelle) un an plus tard, d’après les conclusions de l’étude. Résultat qui est loin d’être surprenant puisqu’on sait déjà que plus l’IMC augmente, plus la tension artérielle s’élève elle aussi.

« Même si l’on sent qu’on ne peut pas contrôler nos heures de cycle de sommeil, on peut contrôler ce qu’on met dans notre bouche et quand« , commente de son côté le Dr Deepak L. Bhatt, professeur de médecine à la Harvard Medical School (qui n’a pas participé à cette recherche).

« Plus on mange sucré le matin, plus on risque d’avoir envie de sucre pendant la matinée », ajoute notre spécialiste.

Ils ont constaté que pour chaque augmentation de 10% de l’incohérence des calories consommées après 17 heures, les femmes avaient une augmentation de près de trois points de leur tension artérielle systolique (le nombre le plus élevé lors de la lecture de la tension) et plus de deux points de leur tension artérielle diastolique (le chiffre du bas) au cours de la période de suivi d’un an. Ils ont également constaté un changement significatif de l’HbA1c, une mesure importante de la glycémie utilisée pour diagnostiquer le diabète.

De même, les résultats des chercheurs américains ont montré qu’une augmentation de la variabilité quotidienne des calories consommées après 20 h était liée à une augmentation du tour de taille et de l’indice de masse corporelle, un marqueur de la graisse corporelle et état de poids corporel.

Une précédente étude parue en 2016 dans la revue scientifique Proceedings of the Nutrition Society mettaient en garde les personnes qui ont l’habitude de manger après 21 h. Les mouvements intestinaux s’arrêtent à partir de 22h30. Plus vous dinez tard et riche, plus vous serez susceptible de subir des inconforts digestifs. Sans parler de la température de votre corps qui augmentera. Cela nuira à votre sommeil.

« Entre minuit et 5 heures du matin, on ne devrait jamais manger ». Et c’est ce que je dis toujours à mes patients, notamment à ceux qui travaillent de nuit, nous explique également la diététicienne nutritionniste Alexandra Retion. Notre corps n’est pas conçu pour être alimenté la nuit. En conséquent, vous risquez de stocker davantage et de prendre du poids. C’est tout simplement hormonal. « Nos hormones ne fonctionnent pas de la même façon le jour et la nuit ».

Rhume : les aliments qui libèrent les voies respiratoires

En cas d’infection ORL, votre alimentation sera déterminante pour la guérison. Si vous souffrez d’un rhume, n’hésitez pas à miser sur les épices. Piment, gingembre, cumin… Ces arômes vont permettre de dégager les voies respiratoires bouchées. Attention néanmoins si vous avez les intestins sensibles. Les produits épicés peuvent les irriter et favoriser les douleurs abdominales.

Les soupes, bouillons et veloutés sont aussi vos alliés. Leur chaleur se propage dans les voies respiratoires ce qui favorise la dissolution du mucus.

Pour booster votre système immunitaire et le protéger des aléas de l’hiver, on vous recommande aussi la courgette, la courge ou encore les poivrons. Misez aussi sur les kiwis et fruits exotiques. Ils vous procureront tonus et vitalité.

Les poissons gras pour renforcer l’immunité

Les poissons gras comme le saumon, les sardines, le hareng ou le maquereau, sont riches en oméga-3 et permettent de renforcer l’immunité. En effet, les acides gras sont d’importants régulateurs de l’inflammation. Ils sont précurseurs de certaines molécules aux propriétés inflammatoires.

Pensez aussi aux produits laitiers. Le yaourt nature apporte des probiotiques qui renforcent la flore intestinale. Première ligne de défense de notre organisme, cette dernière interagit avec 60 % de nos cellules immunitaires.

Enfin, vous pouvez vous faire plaisir si vous aimez les fruits secs. Les noix et noisettes sont pourvues de vitamines B. Elles participent à la fabrication des anticorps. Consommer des fruits secs est idéal pour faire le plein d’énergie, de fibre et de minéraux.

Qu’est-ce que l’immunité innée et l’immunité adaptative ?

L’immunité innée veille en permanence afin de détecter rapidement, mais de manière assez grossière, l’intrusion d’agents pathogènes, de cellules anormales ou infectées par un virus. La réponse est rapide, locale, mais peut causer des dégâts par l’inflammation qu’elle créée.

L’immunité adaptative est dotée quant à elle d’un système de détection très performant et d’une mémoire, acquise après une phase d’apprentissage. Elle est plus lente que l’immunité innée, mais beaucoup plus efficace. En effet, les lymphocytes apprennent à reconnaître une cible à éliminer, puis ils se multiplient afin d’amplifier la réponse immunitaire. Ce sont eux qui produisent les anticorps. Ils sont également capables de détruire des cellules infectées par des virus.

Le changement de saison est un phénomène courant qui déstabilise notre immunité. En hiver, le corps est plus vulnérable et plus sensible aux infections, ce qui entraîne une baisse de l’immunité. Au printemps, notre immunité est également très sollicitée par les pollens et les graminées.

Durant ces périodes, pour reconnaître un système immunitaire affaibli, il existe plusieurs signes : fatigue, rhumes fréquents, mauvaise cicatrisation…

Comment notre alimentation peut-elle être bénéfique à notre système immunitaire ?

Avoir une alimentation équilibrée, riche en vitamines et minéraux, est un des premiers réflexes pour renforcer ses défenses.

Saviez-vous que la présence de vitamine D dans notre organisme est indispensable pour l’activation des lymphocytes ? En grande partie synthétisée dans la peau suite à une exposition au soleil, elle nous fait souvent défaut en hiver. Au-delà des aliments naturellement riches en vitamine D (poissons gras, produits laitiers…), une complémentation peut s’avérer intéressante, notamment en période automnale et hivernale.

La vitamine C associée au zinc peut servir de stimulant à votre système immunitaire. Vous trouverez de la vitamine C essentiellement dans les fruits et légumes (kiwi, cassis, poivron…), et du zinc dans les produits de la mer, le cacao et le germe de blé.  

Le fer a aussi une importance fondamentale puisqu’il contribue au fonctionnement normal des mécanismes de l’immunité. Quatre aliments sont particulièrement riches en fer :  le boudin noir, la viande rouge, les œufs, et les lentilles.

Nous vous conseillons également de bien vous hydrater (eau, thé, tisanes, potages…), surtout en hiver lorsque les intérieurs sont chauffés. L’air des pièces de vie et des bureaux est en général plus sec.  

Vaccin ou pas, micronutrition et microbiote seront décisifs. Dimitri Jacques (12 janvier 2021)

Face à la menace du Covid comme de la grippe, que vous fassiez le choix du vaccin ou que vous comptiez sur votre seule immunité naturelle, vous ne pourrez faire l’impasse sur la question nutritionnelle. La crise du Covid aura eu le mérite de révéler le statut micronutritionnel fort médiocre de la population générale. Nous disposons pourtant de connaissances à profusion sur les liens entre micronutrition et immunité, avec un niveau élevé de preuves.

Pour le Pr Vincent Castronovo, « si l’on s’occupait davantage du système immunitaire, il y aurait moins d’accidents vaccinaux et probablement aussi moins de vaccins. » Selon lui, avant tout acte vaccinal, les médecins devraient préparer le patient à ce que la réponse immunitaire soit la plus juste possible.

Les lymphocytes sont les principales cellules constituant le système immunitaire adaptatif.

La longévité de nos lymphocytes est directement liée au statut nutritionnel.

Quelles sont les différentes lignes de défense de notre organisme ?

Notre corps possède 3 types de barrières naturelles pour se protéger des agressions externes :

  • les barrières physiques avec l’épiderme de la peau et le mucus qui piègent les intrus et les repoussent ;
  • les barrières chimiques comme les sécrétions acides (salive, sucs gastriques…),
  • les barrières biologiques comme la muqueuse intestinale, constituée de cellules vivantes qui permettent la séparation entre le tube digestif et le corps. Le microbiote intestinal est également une barrière biologique, constituée de microorganismes vivant en symbiose avec l’organisme et empêchant les agents pathogènes de s’implanter.

Notre corps est également doté d’un système de protection interne, pour éliminer tout agent pathogène ayant réussi à traverser les barrières naturelles. Cette immunité est différente d’un individu à l’autre.

Le secret de nos grands-mères pour un hiver en pleine santé. Un remède ancestral négligé par la cuisine moderne. Un concentré de vitamines et de minéraux : Bouillon d’os

Au cours de ces dernières années, les nutritionnistes et certaines foodistas ont commencé à promouvoir le bouillon non pas pour son côté réconfortant et délicieux, mais pour ses nombreux bienfaits pour la santé. Selon de nombreuses personnes, le bouillon fabriqué principalement avec des os d’animaux et mijoté pendant des heures et des heures (appelé «bouillon d’os») est un super aliment qui peut guérir les problèmes digestifs, raviver les muscles fatigués et faire disparaître les cheveux et les ongles cassants.

Rend la peau plus souple
Le liquide mijoté capte le collagène présent naturellement dans les os. Le collagène, c’est une protéine fibreuse présente dans les pommades, les compléments et les traitements visant à rendre votre peau plus lisse.  
Renforce les cheveux, les os et les ongles
Les bouillons d’os sont riches en silicium, minéral nécessaire à la fabrication de cartilage. Ce composé favorise la bonne santé des cheveux, du derme et des ongles ainsi que la solidité de nos os.
Améliore la digestion
Notre bouillon d’os est riche en glycérine, un acide aminé qui séduit les scientifiques (et les laboratoires pharmaceutiques) pour son action anti-inflammatoire avérée. Et comme l’intestin est le deuxième cerveau, une meilleure digestion implique une meilleure humeur, une meilleure concentration et un sommeil apaisé.
Défense immunitaire
Enfin, cocktail de vitamines et de minéraux, le bouillon d’os est le breuvage préféré de nos défenses immunitaires.