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Hommes, nous vous envoyons chaque jour  dans tous nos bourgeons qui s’ouvrent l’oxygène qui nous fait tous vivre et les oiseaux vous chantent toute la douceur de ce monde harmonieux que nous partageons. Christophe

Depuis 2005, ce médecin-chercheur le docteur Qing Li dirige des recherches sur les effets des « bains de forêt » sur notre santé, à l’université de médecine de Tokyo.

Les images, les sons, le toucher et le goût ont tous un impact puissant. Mais l’odorat est sans doute le plus influent de tous, dixit le docteur Qing Li.

Le mélèze: ses térébenthines seraient « utiles pour les gens dont le stress opprime le système respiratoire. »

Le pin maritime aurait « de l’intérêt pour stimuler et dynamiser, redonner du tonus aux personnes énergiques, après une convalescence ou lors d’un épisode de fatigue. » Son huile essentielle « dégage les voies respiratoires et fluidifie les sécrétions des bronches. Elle est également anti-infectieuse et stimulante. »

Le pin sylvestre « indiqué lors des jours d’hiver ensoleillés », nous aiderait, grâce au parfum de sa résine et de ses aiguilles, à « mieux respirer, à prévenir et restaurer la santé de notre système respiratoire. »

Quant au pin des Alpes (pin cembro), il offrirait « un sommeil plus serein, de meilleure qualité. »

Et le cèdre ? Selon le docteur Li, son odeur « est censée détendre les nerfs et calmer l’esprit. » Eric Brisbare, sylvothérapeute

Le bain de forêt demande d’avoir l’esprit ouvert pour se laisser guider à travers la forêt, ce lieu de calme et de force. Et surtout inspirer…

Saviez-vous que se promener dans les bois peut-être bon pour notre métabolisme ? explique le biologiste Qing Li dans son livre « Shinrin Yoku » en français « les Bains de forêt »

Le scientifique y raconte comment lui et ses équipes ont prouvé que la fréquentation des arbres diminuait le taux de cortisol, un indicateur de stress, donnait un coup de fouet à notre système immunitaire et même augmentait les cellules tueuses (NK), ces protéines qui protègent notamment contre le cancer…

Tout a commencé quand, en 1982, le ministre japonais de l’Agriculture lance un programme de recherche sur les « bains de forêt », un rituel de la culture nippone. Depuis, des centaines de cobayes ont vu leur sang, urine, temps de sommeil soupesés, décortiqués, analysés après des excursions au milieu des futaies tandis que les sites de soins fleurissaient au milieu des forêts l’archipel. .

Deux heures en forêt par mois

Comment les arbres peuvent-ils nous faire autant de bien ? Grâce aux huiles naturelles « phytoncides », répond le Pr Qing Li. Il s’agit de défenses naturelles que les grands végétaux libèrent « pour se protéger des bactéries et champignons ».

Ces résultats ne surprennent pas Michel de Waard, directeur de recherche à l’Inserm au sein du Grenoble Institut des neurosciences.

Logique : « si des composés chimiques que l’on respire comme les polluants de nos pots d’échappement nuisent à notre santé, pourquoi des substances émises par les arbres ne pourraient pas être bénéfiques ? » On observe les premiers effets dès la première demi-heure en forêt. Qing Li conseille d’y passer au moins deux heures par mois.

Emilie Torgemen 

On sait aujourd’hui que l’immersion dans la nature active le système nerveux parasympathique qui, de manière réflexe, va faire baisser la fréquence cardiaque, d’où l’effet relaxant. Sylvie Chokron neuropsychologue

Elle favorise aussi la production d’endorphines, qui améliorent l’humeur, et abaisse le niveau de cortisol (l’hormone du stress) dans le sang.

Pour les éco-psychologues, l’explication n’est pas uniquement d’ordre physiologique :

Le stress de l’homme serait directement lié à son « déracinement ».

« Seule la nature peut nous redonner de l’énergie dans un monde rationalisé, complexe et aseptisé » Ruth Allen.

Les parfums des fleurs sont les paroles d’un autre monde. Christian Bobin

J’aime sentir le mimosa en février en hiver

J’aime sentir le lilas en avril au printemps

J’aime sentir le muguet en mai

J’aime sentir la lavande en été

Comment les fleurs libèrent leurs parfums

Ce travail international, mené par l’Université catholique de Louvain (UCL) en collaboration avec celles de Purdue (Indiana, USA) et Amsterdam (Pays Bas), démontre que tout repose sur un transporteur actif, dit ABC.

Tout commence dans les pétales, là où sont produits les COV :composés odorants volatils.

Le transporteur actif, dit ABC est présent dans les pétales au moment même où les COV sont produits. Ceux-ci sont évacués quand ils sont stockés en trop grande quantité et deviennent toxiques pour la fleur mais que nous adorons sentir ! Et aux moments des visites d’insectes pollinisateurs.

Sylvie Riou-Milliot