Archive | mars 2019

La thérapie par le rire

Le rire est un des plus puissants médicaments « anti-âge » qui existent.

C’est d’abord un anti-douleur avéré : une minute de rire est aussi efficace contre les douleurs qu’un médicament !

Rire permet de déclencher des hormones comme les endorphines, ce qui vous place dans un état d’euphorie qui guérit votre corps en profondeur.

Le rire soigne tout… même le diabète !

C’est une étude japonaise étonnante qui l’a démontré : des patients diabétiques qui regardaient une émission comique à la télévision avaient un meilleur contrôle de leur taux de sucre sanguin qu’un groupe témoin.

En riant, les patients étaient en train d’activer positivement 39 gènes, avec des résultats très positifs sur leur système immunitaire et leur santé !

Alors n’attendez-pas d’être heureux pour rire : riez tous les jours, même sans raison et vous commencerez déjà à bénéficier d’un bien-être merveilleux.

C’est le premier pas pour une belle et longue vieillesse en bonne santé !

Les étonnants pouvoirs de transformation du cerveau : Guérir grâce à la neuroplasticité, car chaque seconde, notre cerveau se modifie en fonction des expériences affectives, psychique, cognitives que nous vivons.

Le cerveau est comme une forêt. Steeve Masson

Si on marche plusieurs fois dans le même sentier, un chemin va progressivement se créer. Dans le cerveau, il y a création de sentiers de communication entre les neurones. Ces sentiers (connexions neuronales) deviennent de plus en plus efficaces et mènent à l’automatisation des processus liés à une certaine tâche et donc à la résolution plus faciles de certains problèmes.

Mais si on ne marche pas pendant un bon bout de temps dans les sentiers créés par la forêt, la végétation reprend sa place. Les réseaux de neurones non utilisés finissent par se déconnecter progressivement.

On a ainsi pu suivre un patient paralysé de la main droite après un accident vasculaire cérébral dans l’hémisphère gauche (Fedy, 2002). Après un mois de rééducation, le patient commence tout juste à récupérer l’usage de sa main droite. Or, à l’IRM on découvre que c’est le cortex droit et non pas gauche qui s’active ! Et quand la récupération est totale après quelques semaines, c’est à nouveau le cortex gauche qui est activé pour faire bouger la main droite. Ainsi, l’hémisphère du côté opposé à la lésion a pris temporairement le relais du cortex endommagé.