Qui aime, attend. Henry de Montherlant

Tous les matins je t’attends sauf en cas de mauvais temps

C’est l’après-midi que tu arrives toujours à l’improviste

A chaque fois j’ai un empêchement cela peut durer infiniment

Pour se retrouver et s’embrasser car voilà maintenant quelques années

Nous avons recouvré notre amour platonique c’était fatidique

Étant donné notre résistance et notre résilience

A vouloir ménager la chèvre et le chou

Nous vivons en marge de notre amour

Nous souffrons sans détour

C’est la raison qui l’emporte sur notre coeur

Un coeur malmené remplie de rancoeur

Et pourtant qu’il serait doux de vivre cet amour

D’aimer et de s’aimer toujours

Les yeux dans les yeux, la main dans la main

Se retrouver chaque matin

Victoire Kephale

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